Il existe un groupe constitué presque entièrement de mâles. Il s'agit du Thac, avec M'yuan à sa tête. Il s'agit d'un groupement d'individus ayant été exilés pour diverses raisons. Ils sont arrivés en premier sur Saratium, un an avant tout le monde. Ils sont très mal perçus par les autres tribus.

Les raisons pouvant pousser une troupe à exiler un de ses membres sont variées. Comme il n'existe pas de lois à proprement parler chez les Mizaris, pour quelqu'un qui ne comprent pas leur code d'honneur, certains exemples d'exilés peuvent sembler contradictoires.

Par exemple, on a banni certains mâles parce qu'ils étaient trop faibles ou trop forts, tout comme des femelles. Tuer un autre Mizar Kappa n'est pas considéré comme un motif d'exil, à moins que l'acte ait été commis sournoisement, hors d'un combat auquel chacun des combattants s'attendait.

Cette troupe est très farouche et respecte plus ou moins les rares conventions des Mizaris. Leur territoire est férocement défendu des Explorateurs et les tensions entre ces deux groupes sont palpables.

M’yuan s’interroge quant à sa nature, quant aux différences qui existent entre les membres de sa race et lui-même. Il pousse même la réflexion plus loin, allant jusqu’à analyser le comportement bestial des Mizar Kappa et à se questionner sur son fondement… sur cette brutalité féroce et sanguinaire qui les anime tous. M’yuan croit en une évolution de la mentalité chez les siens, à une possibilité d’évolution et de changements. Il pense aussi que les Mizar Kappa sont enfermés dans une manière de pensée oppressante, cloîtrés dans un moule munie d’us et coutumes barbares qui, au final, n’ont aucune cohérence ni logique. De ce fait, la création de Thac est en soi une chance en or d’améliorer ce qui peut l’être. Dorénavant, les traditions ancestrales ne sont plus en vigueur : les femmes peuvent posséder autant d’hommes qu’elles le désirent et coucher avec quiconque selon leur bon plaisir. M’yuan prône une liberté qu’aucun des leurs n’a jamais connue.